Sainte Hildegarde est née en 1098 à Bermersheim près d’Alzey. Dixième enfant d'une famille de la noblesse, son rang de naissance la destine à la vie religieuse. Hildegarde affirme avoir reçu les premières visions dans la petite enfance mais reste très discrète sur les nombreuses visions qu'elle reçoit en parfait état d'éveil.
« Dans la troisième année de mon âge, j’ai vu une telle lumière que mon âme a été ébranlée, mais à cause de mon enfance, je n’ai rien pu dire ».
A 8 ans, elle entre au monastère bénédictin du Disibodenberg sur le Rhin, dans le diocèse de Mayence pour son instruction et c'est l'abbesse Jutta von Sponheim qui la prend sous son aile. Elle prononce ses voeux perpétuels en 1112 et en 1136 à la mort de Jutta, elle est élue abbesse du Disibodenberg à l’âge de 38 ans.
Au cours d’une vision, à l’âge de 42 ans et sept mois (c’est elle qui précise !), Hildegarde reçoit de Dieu l’ordre de rendre ses visions publiques. « Écris ce que tu vois et ce que tu entends! »
Ainsi à 43 ans, elle rédige son premier ouvrage théologique, le Scivias et commence à consigner les visions qu’elle a depuis l’enfance...C'est le début d'un colossal travail qui va faire d'elle le plus grand écrivain de tout le Moyen-Age.
En 1150, elle fonde l’Abbaye du Rupertsberg. Quinze ans plus tard, elle sera obligée d’en ouvrir un second à Eibingen, tant les demandes sont nombreuses.
Pendant toutes ces années, un fidèle moine appelé Wolmar sera le secrétaire de l’abbesse. Il l’aidera à rédiger l’ensemble de ses douze livres regroupés en quatre grandes parties.
On retrouve parmi ceux-ci un livre de médecine, un livre de musique, un livre de psychologie et différents livres religieux.
Ainsi elle alternera des ouvrages théologiques de haut niveau tels le Scivias, le Livre des mérites de la vie et le Livre des oeuvres divines qui lui vaudront plus de huit siècles plus tard le titre de docteur de l'Eglise, mais aussi des ouvrages de pharmacopée et d'art de la guérison (le Physica et le Causae et curae) qui font d'elle la mère légitime de la naturopathie occidentale...
Elle va également marquer le monde de la musique en composant plus de 72 chants liturgiques ainsi qu'un opéra, l'Ordo virtutum et une symphonie mettant en musique les poèmes qu'elle rédige, elle est l’auteur également de 450 lettres et 58 homélies...
Dotée d'une incroyable polyvalence qui l'apparente à un génie, elle invente également une langue, la lingua ignota qu'elle parle avec ses "filles", dessine les plans de la nouvelle abbaye où elle s'installe avec les nombreuses soeurs qui viennent fortifier sa communauté.
Elle entretient une correspondance sans concession avec les plus grands de son époque avec les papes, les nobles et l’Empereur Frédéric Barberousse (sa sagesse, son discernement ayant rapidement dépassé les frontières de sa région natale).
Elle opère des guérisons miraculeuses du corps et de l'âme, sillonne les routes longeant les fleuves et rivières pour prêcher...
Vers 60 ans, elle fera quatre voyages (dont un en France) pour partager et prêcher sur le parvis des cathédrales.
Sainte Hildegarde s'impose comme un être exceptionnel, véritable conscience éclairée de son temps ayant accès à une compréhension globale de l'homme, de son origine, de sa vocation et de sa place dans l'univers.
Reconnue et respectée de son vivant du fait de l'intense lumière qui l'habite et de son rayonnement , elle est une femme d'une grande humilité et d'une grande bonté, courageuse, audacieuse, engagée, portée par la joie, alliant fermeté et douceur.
Après avoir tant accompli sur la terre, elle s'éteint au Rupersberg le 17 septembre 1179 à l'âge de 81 ans nous léguant un héritage colossal.
En mai 2012, elle devient officiellement « Sainte Hildegarde » . Peu après, elle est déclarée « Docteur de l’église » le 7 octobre 2012 par le pape Benoît XVI. L’église reconnaît que Sainte Hildegarde a apporté un savoir exceptionnel dans le domaine de la Théologie (à ce jour, seulement 3 autres femmes ont ce titre !).
« Dans la troisième année de mon âge, j’ai vu une telle lumière que mon âme a été ébranlée, mais à cause de mon enfance, je n’ai rien pu dire ».
A 8 ans, elle entre au monastère bénédictin du Disibodenberg sur le Rhin, dans le diocèse de Mayence pour son instruction et c'est l'abbesse Jutta von Sponheim qui la prend sous son aile. Elle prononce ses voeux perpétuels en 1112 et en 1136 à la mort de Jutta, elle est élue abbesse du Disibodenberg à l’âge de 38 ans.
Au cours d’une vision, à l’âge de 42 ans et sept mois (c’est elle qui précise !), Hildegarde reçoit de Dieu l’ordre de rendre ses visions publiques. « Écris ce que tu vois et ce que tu entends! »
Ainsi à 43 ans, elle rédige son premier ouvrage théologique, le Scivias et commence à consigner les visions qu’elle a depuis l’enfance...C'est le début d'un colossal travail qui va faire d'elle le plus grand écrivain de tout le Moyen-Age.
En 1150, elle fonde l’Abbaye du Rupertsberg. Quinze ans plus tard, elle sera obligée d’en ouvrir un second à Eibingen, tant les demandes sont nombreuses.
Pendant toutes ces années, un fidèle moine appelé Wolmar sera le secrétaire de l’abbesse. Il l’aidera à rédiger l’ensemble de ses douze livres regroupés en quatre grandes parties.
On retrouve parmi ceux-ci un livre de médecine, un livre de musique, un livre de psychologie et différents livres religieux.
Ainsi elle alternera des ouvrages théologiques de haut niveau tels le Scivias, le Livre des mérites de la vie et le Livre des oeuvres divines qui lui vaudront plus de huit siècles plus tard le titre de docteur de l'Eglise, mais aussi des ouvrages de pharmacopée et d'art de la guérison (le Physica et le Causae et curae) qui font d'elle la mère légitime de la naturopathie occidentale...
Elle va également marquer le monde de la musique en composant plus de 72 chants liturgiques ainsi qu'un opéra, l'Ordo virtutum et une symphonie mettant en musique les poèmes qu'elle rédige, elle est l’auteur également de 450 lettres et 58 homélies...
Dotée d'une incroyable polyvalence qui l'apparente à un génie, elle invente également une langue, la lingua ignota qu'elle parle avec ses "filles", dessine les plans de la nouvelle abbaye où elle s'installe avec les nombreuses soeurs qui viennent fortifier sa communauté.
Elle entretient une correspondance sans concession avec les plus grands de son époque avec les papes, les nobles et l’Empereur Frédéric Barberousse (sa sagesse, son discernement ayant rapidement dépassé les frontières de sa région natale).
Elle opère des guérisons miraculeuses du corps et de l'âme, sillonne les routes longeant les fleuves et rivières pour prêcher...
Vers 60 ans, elle fera quatre voyages (dont un en France) pour partager et prêcher sur le parvis des cathédrales.
Sainte Hildegarde s'impose comme un être exceptionnel, véritable conscience éclairée de son temps ayant accès à une compréhension globale de l'homme, de son origine, de sa vocation et de sa place dans l'univers.
Reconnue et respectée de son vivant du fait de l'intense lumière qui l'habite et de son rayonnement , elle est une femme d'une grande humilité et d'une grande bonté, courageuse, audacieuse, engagée, portée par la joie, alliant fermeté et douceur.
Après avoir tant accompli sur la terre, elle s'éteint au Rupersberg le 17 septembre 1179 à l'âge de 81 ans nous léguant un héritage colossal.
En mai 2012, elle devient officiellement « Sainte Hildegarde » . Peu après, elle est déclarée « Docteur de l’église » le 7 octobre 2012 par le pape Benoît XVI. L’église reconnaît que Sainte Hildegarde a apporté un savoir exceptionnel dans le domaine de la Théologie (à ce jour, seulement 3 autres femmes ont ce titre !).